Zoe BRAY, Professeur au Centre d Études Basques, Université de Reno, Nevada, États-Unis
L’association culturelle Haize Berri,1 dont le nom signifie “vent nouveau” en euskara, a été au cæur d’une renaissance culturelle en Pays Basque nord pendant les deux dernières décennies du siècle passé et la première décennie du XXIème siècle. Née grâce à l’inspiration de quelques personnalités du mouvement abertzale en Basse Navarre, elle a mené une réflexion sur différentes conceptions de l’art et de la culture et leurs implications politiques dans un contexte polarisé par les tensions entre le mouvement nationaliste basque et les autorités d’état de part et d’autre des Pyrénées. Le nationalisme étant un projet autant social et culturel que politique,2 Haize Berri a proposé un riche éventail d’initiatives artistiques et culturelles à la population locale dans un but de mettre en avant une nouvelle conception d’une culture basque moderne, active et populaire. Cependant, Haize Berri s’est vite trouvée au centre de controverses politiques locales. Le choc entre deux conceptions différentes de ce que signifie la “nation”, combiné avec des défaillances dans la gestion,a finalement fait échouer le projet, et en 2009 Haize Berri a suspendu ses activités.
Malgré cet échec, Haize Berri a apporté une contribution importante au développement culturel dans la partie rurale du Pays Basque, et en même temps aux possibilités d’expression identitaire d’une génération de jeunes gens auxquels elle s’est adressée. Son histoire sert de cas d’étude pour une réflexion sur le rôle de l’art dans la construction de l’identité collective, d’autant plus qu’elle a agidans un contexte, celui du Pays Basque, ou différentes définitions de l’identité nationale et régionale restent sources de conflits.
Haize Berri a apporté une contribution importante au développement culturel dans la partie rurale du Pays Basque.
Haize Berri est née en début des années 1980 dans le cadre d’un mouvement populaire en faveur d’une nouvelle expression de l’identité basque, co?ncidant avec un effort de la part des institutions françaises desoutenir des initiatives de développement local. En vertu d’un contrat institutionnel nommé Contrat de Pays, les conseils municipaux et les associations locales étaient appelés à travailler ensemble pour pouvoir bénéficier de ces fonds. Saisissant cette opportunité, des activistes se sont réunis en Basse Navarre pour lancer Haize Berri comme centre culturel pour la région. Dans les provinces basques voisines de Soule et du Labourd, deux autres associations, Uhaitzea et Eihartzia, ont été créées avec un objectif similaire. Haize Berri se distinguait des deux autres par le fort désir de ses fondateurs d’agir de façon autonome vis-à-vis des institutions officielles françaises, mais aussi par l’ambition de faire de la promotion de l’art l’un de ses principaux objectifs. Après de longs pourparlers avec les autorités locales, le centre culturel a finalement vu le jour dans le village d’Ostabat (Izura en euskara) en 1983. D’autres communes plus importantes en termes de population auraient voulu héberger le centre culturel de la Basse Navarre, attirées par les financements qu’il amènerait. D’autres associations ont été proposées pour conduire le projet, sans qu’elles aient de liens avec le mouvement abertzale. Haize Berri avait finalement eu gain de cause, grâce à l’appui de certaines personnalités politiques locales sympathisantes à la cause abertzale. Le village d’Ostabat a été choisi pour l’accueillir à cause de sa situation géographique au cæur de la Basse Navarre et parce qu’il disposait d’un bâtiment appartenant à la commune qui pouvait accueillir les bureaux et les activités de l’association.
Tout en bénéficiant d’un soutien institutionnel dans le cadre du Contrat de Pays, cependant, Haize Berri n’a pas eu une naissance facile. L’idée de dépenser de l’argent et de l’énergie pour la “culture” et l’“art” était incompréhensible pour la plupart des habitants, dont les relations sociales et les activités de loisirs tournaient principalement autour des tournois de mus et de pelote, ainsi que des fêtes religieuses et des fêtes de village, dont l’organisation était déléguée à la jeunesse locale. L’insistance des fondateurs de Haize Berri sur le maintien de leur indépendance de décision en ce qui concernait la programmation et les activités de l’association a donné lieu à des tensions avec les instances publiques et les notabilités locales.
Dès le début, le conseil d’administration de Haize Berri a cherché à assurer son autonomie. La moitié de son budget était couverte par un financement institutionnel, son partenaire financier principal étant le Centre Culturel du Pays Basque,3 qui accordait lui-même des fonds ou aidait l’association à les obtenir à travers des programmes du Ministère de la Culture ou des autorités européennes. L’autre moitié provenait de dons, des ventes de billets d’accès aux spectacles et concerts, de la location de ses équipements, et des cotisations de ses membres. Haize Berri obtenait parfois aussi des financements pour des projets en collaboration avec des municipalités en Navarre et en Euskadi, ainsi que du gouvernement d’Euskadi.
Comme le suggère son nom, Haize Berri cherchait à apporter un nouveau souffle dans la région. Selonunde ses fondateurs, le chanteur Eñaut Larralde, son intention était d’apporter une “renaissance culturelle basque”,4 et de “promouvoir et développer la culture basque”. Les promoteurs du projet expliquaient leur motivation en termes de “la préservation et la renaissance de notre culture millénaire”.5 Daniel Arbeletxe, président de Haize Berri expliquait que “notre identité est une aubaine dans la compétition mondiale” et que “toute la région pourrait bénéficier de l’abondance des activités générées par le centre culturel”.6 La promotion d’activités en euskara étaitcitée comme une priorité.
L’intérêt de Haize Berripour l’art était soutenu par la passion de l’un de ses membres, Piarres Erdozaintzi, qui combinait des activités agricoles avec la sculpture sur pierre et sur bois.
Dès ses débuts, Haize Berri a proposé un riche éventail d’activités et de projets, allant de concerts et productions théâtrales à ateliers et expositions d’art. Des cours de gymnastique et de danse contemporaine étaient organisés. D’autres activités célébraient le profil historique d’Ostabat comme carrefour d’échanges, grâce à sa situation à la jonction de trois des quatre principales routes françaises de pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle. Les organisateurs cherchaient à dialoguer avec la population locale en les invitant à participer à ses activités et à apporter de nouvelles idées.
En parallèle, Haize Berri organisait des séminaires sur des sujets d’actualité dans le domaine social. Parmi les conférenciers figuraient des représentants des syndicats locaux et des mouvements de jeunesse basque ainsi que des porte-paroles d’organisations préconisant des méthodes agricoles alternatives vouées au développement durable. A une époque où le concept de médias basques était encore controversé, Haize Berri abritait une station de radio local en langue basque local. Elle a aussi organisé des sessions de bertsularitza de manière innovante en faisant appel à des artistes de bande dessinée à illustrer les versets, ainsi qu’une exposition annuelle d’illustrations humoristiques, Marrazkiri, autour d’un thème d’actualité, et un concours de chant, Kantu Xapelketa.
Haize Berri cherchait autant que possible à travailler en tandem avec les jeunes qui organisaient les fêtes de village. Au cours des années 1990, l’un des coordinateurs des activités de l’association, José Perez, qui était employé comme permanent, lança un concours de rock appelé Iparrock. L’idée était d’encourager les groupes de rock qui florissaient à cette époque dans le Pays Basque à composer leurs chansons en euskara. Ostabat est ainsi devenue pendant une période un rendez-vous majeur pour les concerts de la nouvelle scène de punk rock basque, attirant la jeunesse de tout le Pays Basque, y compris du sud.
Au-delà des milieux abertzale et punk rock, cependant, Haize Berri s’est fait con naître sur tout pour son travail dans le domaine des arts plastiques. Celui-ci revêtait une importance particulière, vu le rôle mineur traditionnellement accordé aux arts plastiques dans l’expression culturelle locale du Pays Basque nord, où ce qui se présentait comme “culture basque” tournait davantage autour du chant et de la danse, la pratique de l’art étant considérée comme relevant davantage des milieux urbains et bourgeois. Cet état des choses contrastait fortement avec la situation en Pays Basque sud, où un mouvement artistique basque d’avant-garde s’était développé à partir des années 1960 en réaction au franquisme.7 Lorsque la nouvelle Constitution espagnole a rendu l’autonomie aux régions, les gouvernements d’Euskadi et de Navarre se sont mobilisés pour développer et promouvoir les arts plastiques comme partie intégrante de leur identité.8
L’intérêt de Haize Berri pour l’art était soutenu par la passion de l’un de ses membres, Piarres Erdozaintzi, qui combinait des activités agricoles avec la sculpture sur pierre et sur bois. L’idée de base était de “sensibiliser la population locale à l’art, en particulier à l’art contemporain, comme partie importante de la culture”.9 En 1989, Haize Berri a lancé la première de ses expositions d’été, Uda Erakusketa, devenues par la suite un rendez-vous important annuel pour les arts plastiques dans le Pays Basque intérieur.
Au début, ces expositions affichaient le travail d’artistes locaux. Avec le passage des années, et dans une perspective d’atteindre un public plus large et de se professionnaliser, Haize Berri invitait une plus grande variété d’artistes et de plus grande renommée. En 1998, les organisateurs ont demandé à l’historien de l’art Jean-François Larralde, à l’époque conservateur du musée de Guéthary, de les conseiller dans l’organisation de leurs expositions. Larralde avait des liens avec de nombreux artistes du Pays Basque sud. Grâce à son aide, Haize Berri organisa une série d’expositions présentant le travail d’artistes clés du mouvement d’avant-garde basque. Larralde officiait de façon gracieuse comme directeur artistique de Haize Berri, motivé par son appréciation de son “travail admirable dans l’organisation d’initiatives culturelles sur une base volontaire”10 et par un “esprit de solidarité avec le mouvement abertzale”.
Dès ses débuts, Haize Berri a proposé un riche éventail d’activités et de projets, allant de concerts et productions théâtrales à ateliers et expositions d’art.
Les expositions d’été de Haize Berri avaient ceci d’original que les artistes étaient invités à créer une æuvre en plein air dans les rues du village et ses alentours. La première édition d’Uda Erakusketa lancée sous la direction de Larralde, en 1998, s’est faite en partenariat avec le village voisin d’Irisarry pour présenter le travail de José Luis Zumeta, l’un des membres du groupe Gaur, qui rassemblait dans les années 1960 plusieurs artistes clefs de l’avant-garde basque. Deux ans plus tard, un autre membre de cette avant-garde historique basque, Nestor Basterretxea, exposa les sculptures en bois qui composent sa Serie Cosmogónica Vasca, explorant des thèmes de la mythologie basque traditionnelle.
A côté des æuvres de Basterretxea, l’artiste peintre de Cambo, Christine Etchevers, exposait ses peintures inspirées aussi de thèmes et d’objets traditionnels basques. Parmi les personnalités présentes à l’inauguration se trouvait le sculpteur Jorge Oteiza, reconnu comme le “grand idéologue” de la renaissance de l’art contemporain basque dans les années 1960. L’année suivante, Oteiza lui-même exposa ses æuvres, marquant un “coup” important pour Haize Berri et, accessoirement, pour le village d’Ostabat.
Ces trois expositions étaient bien couvertes par les médias, attirant ainsi un nombre croissant de visiteurs à Ostabat. La réputation de Haize Berri comme centre d’art contemporain était ainsi établie. En 2002, toujours avec l’aide de Larralde, l’exposition d’été accueillait Jesus Echevarria, un autre membre historique de l’avant-garde basque, vivant à Cambo. Cette exposition aussi réussit à attirer un public venant de loin, et notamment de la côte basque. Haize Berri était désormais clairement une référence pour la culture basque.
En parallèle avec l’exposition des æuvres d’un ou deux artistes de renommée et l’exposition collective en plein air, Uda Erakusketa, combinait la présence d’un artiste en résidence. L’idée d’inviter un artiste à travailler sur place était venue après que certaines æuvres exposées lors d’une édition précédente d’Uda Erakusketa avaient déplu à quelques habitants du village et fait scandale. Les organisateurs se rendirent alors compte de l’importance de présenter l’art de façon à ce que le public local puisse mieux le comprendre envoyant comment l’artiste travaille. Ainsi, Haize Berri commença en 1998 à inviter un artiste chaque année pour travailler in situ pendant les mois de juillet et août.
La première artiste en résidence fut Christiane Giraud, connue dans la région pour ses sculptures sur bois et sur pierre, basée à Ustaritz. Elle passa deux mois àOstabat travaillant à l’air libre sur une grande pierre qu’elle avait portée d’une carrière voisine. Elle concevait sa sculpture comme point de repère sur le chemin des pèlerins à Saint Jacques de Compostelle, avec le nom du village gravé en basque et en français d’un côté et de l’autre, accompagné de prénoms qui pourraient être ceux des pèlerins qui seraient passés par là à travers les siècles. Les agriculteurs qui passaient avec leur bétail s’arrêtaient pour regarder son travail et parler avec elle.
Après Giraud, ce fut le tour d’un autre sculpteur local, Guanes Etchegaray, et deux ans plus tard de Piarres Erdozaintzi. Larralde expliquait ses choix sur la base de la qualité du travail de ces artistes locaux et peu connus. “Ils étaient de la région, étaient disponibles et prêts à travailler sur place et pouvaient communiquer avec la population environnante”. A leurs côtés, Haize Berri continuait à “donner la possibilité aux artistes locaux et débutants d’exposer et de travailler avec les plus établis”.
Malgré le caractère inclusif du projet et sa réception favorable au niveau du monde culturel et artistique du Pays Basque, cependant, Haize Berri peinait à gagner la faveur des responsables locaux et obtenir de l’aide financière pour soutenir ses projets. Une dernière résidence d’artiste fut organisée en 2003 en partenariat avec une galerie d’art dans la ville voisine de Saint Jean Pied de Port, avec la participation d’Iñaki Olazabal, sculpteur basé à Zumaia en Gipuzkoa. Travaillant sur la place du village, il créa une sculpture en zinc symbolisant le chemin du pèlerinage. Bascophone et convivial, il établit de bons rapports avec les habitants du village.
Bien que par la suite le programme d’artiste en résidence fût arrêté par manque de financement, les autres projets artistiques purent continuer, étant moins coûteux et s’appuyant sur la bonne volonté des artistes à couvrir leurs propres frais. Parmi les artistes basques, des deux côtés de la frontière d’état, qui participèrent aux expositions d’été pendant cette époque, on peut citer les sculpteurs José Mari Anda, Zigor et Koldobika Jauregui, ainsi que les peintres Juan Luis Goenaga, Rosa Valverde et son frère Javier Valverde, et Xabier Morras.
Chaque année, Haize Berri proposait un thème, comme “lumière”, “musique”, “la ville” ou “mouvement”. L’interaction des artistes avec leur environnement créait des synergies intéressantes. Une année, par exemple, Goenaga créa une æuvre d’art en plaçant des pierres dans un champ qui, vu de loin, suggérait une figure humaine. À une autre occasion, l’artiste Michel Duboscq créa des personnages inspirés de dessins animés en grand format, qu’il accrocha sur la façade d’une ferme abandonnée. Josette Dacosta peignait des toiles gigantesques évoquant les couleurs et l’esprit des vieux murs de fermes, suspendus entre deux bâtiments et qui flottaient avec le vent. De nombreux artistes revenaient chaque année, même de loin, tels que Goenaga et Olazabal.
Le conseil municipal d’Ostabat n’est plus dominé par les forces conservatrices d’antan.
Certains artistes faisaient également leurs débuts grâce à Haize Berri. Uda Erakusketa était devenu une référence importante, avec laquelle les artistes basques souhaitaient s’associer. En 2006, quand Haize Berri rencontra de nouveau des difficultés financières, elle fit appel aux artistes à faire don d’une æuvre. De nombreux artistes répondirent à l’appel. Le sculpteur Zigor, par exemple, expliquait son soutien pour Haize Berri ainsi: “Ce qui se fait ici ne se fait nulle part. Ça a du sens mais c’est aussi une ambiance, une source nouvelle. Ce travail est indispensable pour aller de l’avant dans la création en Pays Basque”.11 Le peintre Gonzalo Etxebarria, lui, expliquait: “Je trouve que les actions d’Haize Berri ont toujours eu un sens. Cela donne donc envie de faire quelque chose. Cette motivation aide à la création”. Malgré ce succès auprès des artistes, cependant, les habitants du village et des alentours ne s’impliquaient guère dans ses actions et les institutions publiques continuaient à financer au compte-goutte. Une grande partie de la réussite de Haize Berri était due au charisme et à l’énergie de certains de ses principaux membres. Quand ceux-ci commençaient à vieillir, tandis que la jeune génération était engagée ailleurs, le projet perdait de son élan. Assaillie par des difficultés financières et d’organisation interne, Haize Berri a finalement terminé ses actions en 2009.
L’explication de cet échec se trouve en grande partie dans le contexte politique et socioculturel dans lequel l’association était née. Haize Berri agissait dans un contexte rural, où la population était peu initiée aux questions de culture au-delà des expressions folkloriques traditionnelles. Les coutumes locales se perdaient, et l’euskara avait largement cédé au français dans les médias, l’enseignement public et les structures économiques et politiques. La population locale était dans l’ensemble conservatrice et réglée dans ses habitudes. Haize Berri, en revanche, était associée à un mouvement politique et culturel basque, qui, surtout au cours des années 1980 et 1990, était au centre de beaucoup de conflits dans la région.
Haize Berri est née portant un projet visant à promouvoir “la culture basque”, motivé par une vision politique de la culture. En voulant développer et promouvoir “la culture basque”, ses fondateurs travaillaient avec une diversité d’expressions, y compris des artistes qui ne s’identifiaient pas nécessairement en tant que basques. Tout en bénéficiant d’un entourage de personnes qui appuyaient son action, cependant, les organisateurs de Haize Berri continuaient à être perçus par beaucoup d’habitants comme formant un groupe à part avec un agenda politique. Un sentiment d’imposition et de perturbation était accentué par l’organisation d’activités culturelles et artistiques réunissant des artistes et des acteurs du Pays Basque sud, dont les approches et les manières étaient bien différentes des leurs.
Si aujourd’hui les choses ont changé, il est apparemment trop tard pour faire ressusciter Haize Berri. Le conseil municipal d’Ostabat n’est plus dominé par les forces conservatrices d’antan. Le concept d’une nation basque n’est plus contesté comme il y a quelques années. Mais une génération a cédé la place à une autre, et les impératifs sociaux et culturels ne sont plus les mêmes qu’il y a 20 ans. Haize Berri a fait son temps et a laissé un souvenir qui fait honneur à ses fondateurs. Son héritage est la floraison d’initiatives culturelles qui se voient partout dans le Pays Basque nord. L’appui des acteurs culturels du Pays Basque sud a été d’une importance essentielle.
Bray, Zoe, ed. Beyond Guernica and the Guggenheim: Relations between Art and Politics from a Comparative Perspective. Reno: Center for Basque Studies Press, forthcoming.
——— Living Boundaries: Frontiers and Identity in the Basque Country. Brussels: P.I.E.-P. Lang, 2004.
Guasch, Ana Maria. Arte E Ideologia En El Pais Vasco : 1940-1980. Madrid: Akal, 1985.
Laborde, Denis. “Politique Culturelle Et Langue Basque. Le Centre Culturel Du Pays Basque (1984-1988).” Lapurdum: Basque Studies Review 2, no. 2 (1997): 339-54.
1 Je remercie Eusko Ikaskuntza Iparralde, le Centre d’Études Basques et le College of Liberal Arts de l’Université du Nevada pour leurs aides financières à la recherche. Mes remerciements aux personnes qui m’ont octroyé des interviews. Merci à mes parents Josette Dacosta et Nicholas Bray.
2 Zoe Bray, Living Boundaries: Frontiers and Identity in the Basque Country.
3 Le CPCC était créé en 1984. Voir l’article de Denis Laborde, “Politique Culturelle Et Langue Basque. Le Centre Culturel Du Pays Basque (1984-1988)”.
4 Cité dans Sud Ouest, 1983, 1 Mars: “Haize Berri ouvre ses portes”.
5 Dépliant d’Haize Berri: “Notre proposition: participez à notre entreprise de Renaissance!”. Pas de date; estimé 1995.
6 Interview avec Daniel Arbeletxe, Juillet 2012, Ostabat.
7 Ana Maria Guasch, Arte E Ideologia En El Pais Vasco : 1940-1980.
8 Zoe Bray, ed. Beyond Guernica and the Guggenheim: Relations between Art and Politics from a Comparative Perspective.
9 Interview avec Beñat Oteiza, ancien permanent d’Haize Berri, Juillet 2012, Bayonne.
10 Interview avec Jean-Francois Larralde, Juillet 2012, Saint Jean de Luz.
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